CAMARADE
Camarade,
Je veux rompre ma peau noire,
Et qu'elle me suive,
Je veux traverser ton abord
Rêche, tes flèches gouailleuses.
Camarade,
Je veux, par-delà, ta peau hâlée, éraillée
Et les mains,
Plonger jusqu'à ton coeur, jusqu'à tes entrailles
Sensibles.
Do livro: "Léopold Sédar Senghor", Editions
Pierre Seghers, 1961, s/país
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