Eternelle solitude d'un arbre auréolé de tempête déchaînée
Ses brances s'accorchent
et son coeur aux racines
et ses racines à mon coeur
où se voit la souffrance qui enlumine son visage
dans cette nuit tempêtueuse
C'est la lutte impétueuse d'un condamné à mort par ses propres racines
Un oiseau sur sa cime
chante avec ironie
la chanson de l'iguane
et celle de mon coeur
d'émigrant.