Poème n° 2 :
L'heure qui passe et qu'il ne renie pas. Les alouettes du désir
qui
continuent leur va — et — vient silencieux. Une couche de neige au
pays
des oiseaux interdits. Alors le gel devient liquide et dans le filigrane
libère ses dessins, qu'arrose une très blanche et pâle
lumière de peintre.
Ils se souviennent des promenades en forêts, du temps
qui découpe les
silhouettes, qui transforme les larmes en sourires, du temps qui crée
plans et arrière-plans. Et puis du givre encore, par-delà
leurs forêts de
brume.
Ils vieilliront parallèle, si intimes cependant qu'on
se prendrait à
ne plus croire qu'en l'infini, là où, précisément,
Les parallèles se rencontrent
Nous dit la géométrie.
«
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