le vide peut s'ouvrir n'importe où,
dans ce qui te semble le plus dense
l'important c'est quand ça arrive.
à l'imprévu tu es devant le précipice.
les autres ne voient rien, non, ça c'est une chose qui te regarde
toi même.
les éléphants marchent toujours, impassibles.
(non? non, fait la poupée...)
et tout d'un coup un regard qui ne
voit pas s'ouvre dans ton regard qui voit,
un oeil qui ne voit pas dans ton oeil qui voit.
attendez-moi, tu veux dire.
mais tu ne dis rien.
mercredi, août 19, 1998