Un décombre dans un bocal
Les jeux sont transparents
Tel le verre…
Eux ils marchent
Comme des araignées
En se penchant vers le bas…
Plongé dans la haine jusqu'aux genoux
Ce n'est pas la porte
On dirait qu'un couvercle
Couvre l'amour…
Son cheminement frisé n'a pas suffi
Vers quelque part…
Il a fait peur
A lui tout seul
Aux roses grandissantes…
Dans les bas quartiers
Des camions bruyants…
Des hommes armés de pistolets
Ressemblant à des statuts…
La peur est une obsession
Aux yeux de l'oiseau affamé…
L'amour est une torture
Sur la terre…
Le temps
Une crainte fondant à table ;
La justice est chassieuse…
L'égalité une rose artificielle
Aux mains du misérable…
La fraternité un rêve vide
Pour le pauvre…
La légende de l'obscur
Les mains ensanglantées du train…
L'incendie…le séisme
Et les larmes sont matière première
En matière de justice…
Un décombre dans un bocal
Les jeux sont transparents
Tel le verre…
Eux ils marchent
,Comme des araignées
En se penchant vers le bas